Friedrich Schröder Sonnenstern. « L’éternel féminin nous attire par le haut ». P 1

2300,00

 

 

Très rare dessin relié au dernier dessin de ‘l artiste  » l’ éternel féminin nous attire par le haut ». Probablement un dessin préparatoire

Lithographie sur papier velin

Format : 30 x 41cm

Signé au crayon en bas à droite et numéroté IV/XXV,1974.

Légèrement froissé et doré

Au dos cachet vert du   » research center Schröder-Sonnenstern Adelheid Sickrodt »

En 1973 Schröder–Sonnenstern s’installe à Lichterfelde chez son ancien étudiant Adelheid Sickrodt où il va vivre jusqu’ à la fin de sa vie, en 1982.

 

 

Description

 

Friedrich Schröder Sonnenstern est  né le 11 septembre 1892 en Russie, près de la frontière allemande, et mort le 10 mai 1982 à Berlin. Il connait une adolescence marquée par plusieurs séjours en maison de correction avant d’être interné en hôpital psychiatrique en 1912, où on lui diagnostique une démence précoce. Mobilisé en 1915, il est rapidement déclaré inapte. Entre 1916 à 1919, il est interné à successivement dans plusieurs cliniques psychiatriques. En1919, il se rend à Berlin où il se déclare naturopathe, magnétiseur et astrologue sous un faux nom, puis fonde une secte chrétienne sous le nom d’« Eliot le roi soleil » qui réunit de nombreux adeptes et crée un « Institut pour la culture du corps, de l’esprit et de l’âme, Occultisme, Spiritualisme, Psychographologie » avec la voyante Martha Möller. Il adopte le pseudonyme de Dr Eliot Gnass von Sonnenstern3 et, en 1930, il est arrêté pour extorsion de fonds et pratique illégale de la médecine, puis placé dans diverses institutions psychiatriques ou il se met à dessiner. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il travaille dans un dépôt d’armes de l’armée de l’air puis est incarcéré dans un camp d’internement pour insulte au mouvement national-socialiste. Sa survie aux campagnes d’extermination nazie des personnes mentalement déficientes reste un mystère. Il réussit à s’enfuir en 1942 pour rejoindre Martha Möller à Berlin. De 1948 à 1952, il réalise des petits dessins en couleur d’inspiration scatologique et sexuelle pour illustrer ses textes, contes, poèmes, chansons et aphorismes qu’il diffuse sous le nom de Schröder Sonnenstern. En 1950, il commence à produire de plus grands formats. A partir de 1955, plusieurs galeries commencent  à vendre ses œuvres et en 1959, Friedrich Schröder Sonnenstern est exposé à Paris par Jean  Dubuffet, et quelques mois plus tard. À partir de 1961, il reçoit de nombreuses commandes et engage une assistante, puis une seconde. Il connait alors une certaine aisance matérielle, dépense sans compter et, après la mort de Martha Möller en 1964, sombre dans l’alcoolisme. En 1974, il est à nouveau interné en hôpital psychiatrique.