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BOUABRE Frédéric Bruly « le menu du jour et son soleil… »

3200,00

technique mixte sur carton

Année 2004

Format: 30 x 24 cm

Frédéric Bruly Bouabré est un artiste ivoirien né le 11 mars 1923 à Zéprégühé dans la région de Daloa. Dessinateur et poète, il est aussi l’inventeur d’une écriture spécifiquement africaine pour sauver de l’oubli la culture du peuple bété. Pendant la Seconde Guerre mondiale, Frédéric Bruly Bouabré est engagé dans la marine. Après la guerre, il pratique plusieurs métiers avant de devenir fonctionnaire. À la suite d’une « révélation divine » qu’il reçoit en songe le 11 mars 1948, il se consacre à donner à l’Afrique une écriture entièrement africaine. Cette vision va directement influencer sa vie et son œuvre. C’est aussi à partir de ce moment-là qu’il se fait appeler « Cheik Nadro » (« le Révélateur » ou « celui qui n’oublie pas »). Frédéric Bruly Bouabré a créé un syllabaire composé de 448 signes désignant chacun une syllabe. Ce syllabaire porte le nom d’alphabet Bété, du nom de l’ethnie Bété, dont il est originaire. Il a ainsi reproduit l’ensemble des syllabes sur des petites cartes en carton. Pour la création de son syllabaire, il s’est inspiré de figures géométriques découvertes sur des pierres d’un village du pays bété. Utilisant cette écriture, il a retranscrit des contes, des textes de la tradition bété et des poèmes. Ses recherches ont été publiées en 1958 par Théodore Monod, explorateur et scientifique français. Son œuvre est exposée pour la première fois en Europe en 1989 lors de l’exposition « Magiciens de la terre ». En 2006, le Mamco de Genève lui a consacré une exposition intitulée « Connaissances du Monde ».
Frédéric Bruly Bouabré s’est éteint le 28 janvier 2014 à Yopougon, une commune d’Abidjan en Côte d’Ivoire.

Davide CICOLANI , Portrait 1

400,00

Né à Rome en 1978, Davide connaît une enfance difficile. Frappé par la foudre à l’âge de 6 ans, il est atteint de néphrite l’année suivante. C’est durant ces longues périodes d’hospitalisation qu’il se met à dessiner. A 17 ans il commence à travailler de nuit comme ouvrier dans une usine, de sorte qu’il peut consacrer ses journées à son œuvre. Ce n’est qu’en 2006, suite à son licenciement, qu’il quitte l’Italie pour s’installer à Paris puis retour à Rome en 2017. Il poursuit inlassablement, au gré des migrations imposées par la vie dans les squats. Son support de prédilection va désormais de la carte routière aux pages d’anciens registres de tenue de compte chinés aux puces. Matériaux pauvres par excellence mais qui présentent la particularité de raconter leur propre histoire – celles des chemins qui restent à parcourir et des soldes pour tout compte de l’existence – à laquelle Davide superpose la sienne dans des lacis d’encre de Chine. Il commet depuis peu des pages « d’écriture » en grands formats qui sont comme les pages d’un journal intime inviolable. La puissance graphique de cette œuvre singulière s’impose au premier regard.