Description
Le 16 mai à Munich, la Fondation Augustinum a décerné l’euward9 à Samaneh Atef. Cette distinction, attribuée
tous les 3 ans, est la récompense la plus importante auniveau international pour l’art dans le contexte du
handicap mental.
« Je suis une femme iranienne »
Samaneh Atef est née en 1989 à Bandar Abbas en Iran.
Après avoir étudié l’informatique, elle peint presque tous les jours depuis 4 ans surtout quand elle se sent déprimée.
Elle s’est elle-même définie comme étant très proche de l’expérience de vie de Frida Khalo, qui dessinait pour lutter contre sa dépression. Plus elle dessine, mieux elle se sent et quand elle ne peint pas, elle a l’impression que quelque chose est perdu.
Sa tristesse vient de l’inégalité très marquée entre les hommes et les femmes de son pays et la manque des droits humains fondamentaux. Sa démarche artistique est caractérise par différents matériaux et techniques.
Les sujets de son travail, très personnels, sont principalement les femmes avec des grand yeux noir parfois vides, avec des cheveux qui souvent se transforment en arbres ramifiés sans feuillage, les anges, un bouquet de têtes humaines avec des corps articulés, et des yeux qui regardent la femme avec un regard critique et inquiétant. Particulièrement sensible à la manière dont les femmes sont traitées en Iran elle essaie de montrer la réalité de leur vie.
« La peinture c’est la vie pour moi parce que je peins toute ma vie dans mes œuvres, je me libère de toutes mes peurs, tristesses et mes joies à travers elles. »
Samaneh Atef