Tribu KALIGHAT. Suman Chitrakar,  » Radha & Krishna » P 1

1500,00

Cette oeuvre évoque l’amour entre Radha et Krishna. Réunion de l’insondable (Krishna « le sombre ») et de l’Amour parfait (Radha « la
lumineuse »), le couple constitue parfois une seule divinité appelée Radhakrishna, symbolique de l’amourabsolu et de la dévotion au divin.

Format: 35 x 55 cm

Pigments végétaux et encre

Description

 

La peinture Kalighat est née au 19ème siècle au Bengale, à proximité du temple Kalighat Kali, à Kolkata (anciennement Calcutta). Achetées comme souvenir par les pèlerins au 19é siècle , les peintures se sont développées autour de la représentation des dieux hindous et d’autres personnages mythologiques issus des grandes épopées indiennes pour un public de pèlerins hindous, mais aussi autour de thèmes laïcs, avec des portraits de danseurs, de musiciens, de dandies » et des scènes de vie conjugale, en particulier des déclinaisons assez moqueuses sur la bourgeoisie anglo-indienne. Les artistes Kalighat étaient souvent des peintres sur rouleaux nommés « patuas » qui ont dû
migrer de leur campagne vers la grande ville de Calcutta. Ils réalisaient de simples peintures et dessins, qui pouvaient facilement être reproduits par lithographie. Ces empreintes ont ensuite été colorées à la main. Cette tendance s’est poursuivie jusqu’au début du XXe siècle et ces peintures se sont retrouvées dans des musées et des collections privées. Le charme des peintures Kalighat réside dans le fait qu’elles ont capturé l’essence de la vie quotidienne. Ces pratiques ont progressivement décliné au cours du 20ème siècle. Quelques peintres sur rouleaux de la tribu Santhal essaient aujourd’hui de continuer à faire vivre cet art quasiment disparu.

 

Suman Chitrakar est né en 1986, demeure à Daspur mais anime le musée des Santhals créé par son grand-père dans la petite ville de Pingla où il dispense des cours et tente de faire la promotion des arts picturaux du Bengal, qu’il s’agisse des peintures sur rouleaux « pattachitra » de la tribu santhal ou bien des peintures « kalighat ». Il a commencé à peindre à l’âge de 18 ans sous l’autorité de son grand-père.